Enfin
chez vous !

RENCONTRE AVEC ESPACES ATYPIQUES


À la fois lieu d’échange et d’inspiration autour du design, le 22 place Lulli est né de l’union de Skandhaus et d’Espaces Atypiques. Rachel Szymkowicz nous reçoit pour nous parler de beau mobilier.

 

QU’EST CE QUE SKANDHAUS ?

Skandhaus est une idée, une vision, une manière d’approcher l’espace et les objets qui nous accompagnent au quotidien. C’est la simple contraction de Skand pour le design scandinave, et de Haus, la maison en allemand, en référence au mouvement architectural Bauhaus. « Old is Gold » en serait le leitmotiv. L’idée d’un âge d’or du design au coeur du 20ème siècle dont serait inspirée toute création contemporaine. De ce prisme est issue une sélection affinée, en Europe et au Moyen Orient, de pièces signées ou non signées, qu’elles soient chinées ou l’oeuvre de designers contemporains. Il faut donner la parole aux pièces, que leur singularité puisse s’exprimer. Mon travail avec Espaces Atypiques est de créer la rencontre entre la pièce, la personne et le lieu.

 

POURQUOI CETTE COLLABORATION AVEC  ESPACES ATYPIQUES PLACE LULLI ?

La création de ce lieu place Lulli est la continuité naturelle d’une étroite collaboration entre Skandhaus et Espaces Atypiques qui a commencé en 2012 par des home staging puis par la création d’un parcours itinérant à la découverte du patrimoine architectural de Marseille intitulé « Open Houses ». L’engouement avait été alors immédiat, c’est ce qui nous a poussé à ouvrir un espace entièrement dédié à la maison, pensée comme lieu d’échange et d’inspiration, au coeur de la cité. Une folle envie de se réapproprier le centre-ville, de resituer Marseille au centre de l’Europe, ville de tous les départs et toutes les arrivées, chargée d’histoire et d’architecture. Comme un rendez-vous, la façade Bauhaus du bâtiment place Lulli a participé à l’identité forte de cette première agence-galerie avec sa belle hauteur sous-plafond, ses aérations industrielles, toute sa longueur bardée de béton banché, ses arcades, ses poutres apparentes, sa verrière, son bois et son laiton… Alors, quand j’y vois un fauteuil italien de 1950 en forme de macarons murmurer aux oreilles du béton, je suis fière. L’idée est de créer une lecture démocratique de l’architecture contemporaine.

 

POURQUOI DÉMOCRATIQUE?

Parce que tout le monde a le droit au beau, qu’il est partout autour de nous, et que nous devrions apprendre à le savourer. Notre travail et de le pointer du doigt, de le révéler tant pour son prix que pour son caractère singulier. Ce pourrait être par exemple une splendide céramique Rosenthal biscuit des années 50 qui est affichée en dessous de 100 €, une chaise danoise du célèbre designer Kai Kristiansen à 350 euros ou une toile signée de Henrik Westergarrd pour 3500 €.

 

QUELLE EST LE COCKTAIL SKANDHAUS BY ESPACES ATYPIQUES ?

Je dirais un Fauteuil italien en velours argenté 1950 d’Ico Parisi, une table danoise à la forme libre, des appliques gold du Berlin des années 1930, un luminaire en laiton d’un hôtel florentin de 1960, une paire de fauteuils italiens en velours digne d’une première classe de chez Air France, des luminaires contemporains de Dan Yeffet, des fleurs et du rêve.